Lorsque Kate Sinclaire était âgée de 19 ans, un ex-petit ami a publié des images explicites d’elle sans son consentement. Les photos et les commentaires à leur sujet l’ont embarrassée, déclenchant chez elle des sentiments de colère et de honte.
Prise de décision des autorités pour confronter ses agresseurs
La résidente de Winnipeg a non seulement décidé de confronter son agresseur, mais elle a commencé à faire de la photographie afin de célébrer tous les genres et toutes les sexualités afin d’aider les gens à être fiers d’eux-mêmes. Mme Sinclaire craint qu’un comité parlementaire fédéral examinant le secteur de la pornographique nuise à son travail. Selon elle, les députés qui veulent trouver des moyens pour protéger la vie privée et la réputation qui apparaissent contre leur volonté sur des sites pornographiques ne souhaitent pas entendre des témoins ayant une opinion nuancée sur ce sujet.
Le comité enquête sur le site pornographique Pornhub, établi à Montréal, qui a été accusé d’héberger des vidéos explicites de personnes publiées sans leur consentement, notamment des images de viol présumé et d’agression sexuelle contre des enfants. Les dirigeants de sa société mère, MindGeek, ont nié tout acte répréhensible. Ils disent que leur entreprise est un chef de file mondial dans la prévention de la distribution de contenu montrant des agressions sexuelles contre des enfants et des actes non consensuels.
Mesures prisent sur le dépôt de mémoire contre les actes non consensuels
Le comité encourage les gens à déposer des mémoires écrits qui seront considérés comme des témoignages, ajoute le député. Mme Wesley craint toutefois que les mémoires n’attirent pas l’attention. Plusieurs mémoires déposés auprès du comité demandent que les entreprises pornographiques soient obligées d’utiliser des tiers pour vérifier l’identité des personnes qui apparaissent dans les vidéos. Pendant ce temps, Mme Sinclaire espère que le comité recommandera des mesures pour aider les victimes de crimes sexuels à se manifester.